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Maintenir les liens

« Tu comprends, le réseau, c’est le nerf de la guerre, il faut vraiment que je me forme à ce sujet, j’ai assisté à une conférence, je vais lire un bouquin… ». C’est le discours que j’ai tenu, il y a 3 ans, à un ancien collègue lors d’un déjeuner. Il a éclaté de rire et m’a dit « Toi, te former au réseau, c’est une blague, tu es la meilleure réseauteuse que je connaisse ! ».

Je l’ai mal pris. Je lui ai rétorqué que je n’avais jamais « réseauté », que je restais en contact avec les gens avec lesquels je m’entends bien, mais que jamais, non jamais, je n’avais fonctionné de manière « intéressée ».

Sur ce point, il m’a confirmé que j’étais une mauvaise réseauteuse. Qu’il n’y avait pas de classement à faire dans son réseau en fonction de son degré d’appréciation des uns et des autres. Mais que si mon réseau était constitué uniquement de gens avec lesquels j’avais un lien fort, il était d’autant plus efficace.

Il a raison, même si je ne suis toujours pas à l’aise avec ce point de vue. Je sais que dans l’absolu, un réseau efficace est constitué de l’ensemble des personnes que nous avons pu rencontrer dans notre contexte pro essentiellement, mais aussi personnel.

Le mien est constitué uniquement de gens que j’apprécie.
Tant mieux 🙂

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Les autres… ont tous forcément quelque chose d’intéressant !

Il y a quelques jours, vers 18h, je filais chercher ma fille à la crèche, dans mon uniforme de « je-travaille-toute-la-journée-à-la-maison », c’est-à-dire, jean, Tshirt et baskets (avec option cheveux attachés à la va-vite), quand j’ai croisé une vague connaissance, en pleine discussion avec une femme inconnue. Je me suis arrêtée pour le saluer, et, me présentant son amie, il me dit « Truc cherche un poste dans la communication, tu auras peut-être des infos à lui donner, si vous voulez vous pouvez échanger vos cartes de visites »…
Immédiatement, j’ai ouvert mon sac, mais en faisant le geste, j’ai relevé la tête vers cette femme, qui me toisait de son regard glacial. Visiblement, elle ne me jugeait pas digne de lui donner de quelconques infos !  J’ai refermé mon sac, et pris congé en souriant.
J’imagine cette personne, chez elle, en train de répéter son elevator’s pitch, jouant la bonne élève à des soirées réseaux… mais incapable d’enlever ses oeillères quand elle croise une personne en jean devant un supermarché.

Je lui souhaite bonne chance dans sa recherche d’emploi 🙂

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De la rencontre réseau au partenariat !

En fin d’année dernière j’ai fait une recherche sur les mots « conduite du changement » sur Viadeo. J’ai cliqué sur plusieurs noms, dont celui de Christophe, qui m’a contactée rapidement. Ensuite, nous nous sommes rencontrés, et j’ai publié son portrait ici. J’ai eu l’occasion de le recommander à plusieurs de mes contacts, ainsi qu’à l’un de mes clients, et cela a débouché sur un projet pour lui. Et en ce moment, je travaille sur un projet pour l’un de ses clients, à qui il m’a recommandée.

Au début de cette année, j’ai participé à une soirée réseau à la Ruche. Dominique m’a présenté Hervé, qui avait été peu de temps auparavant son élève à un atelier du community manager. Comme Hervé est mon voisin, et qu’il est breton (Christophe l’est aussi à moitié, ça crée des liens ;-)) nous nous sommes revus autour d’un café. Il m’a présenté son projet de lancement d’un réseau social. Et puisque la conduite du changement était aussi un sujet qui l’intéressait, je l’ai mis en contact avec Christophe.

Ils se sont rencontrés, sans moi, puis nous avons travaillé, à trois, sur l’élaboration d’une offre de conduite de changement via les réseaux sociaux. Et pour communiquer sur cette offre, nous avons lancé, forcément, un blog, que je suis très heureuse de vous présenter aujourd’hui ! Il s’appelle « Parlons changement » et évoque la vie au travail et la conduite du changement, au travers de différents thèmes d’actualité.

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Comment multiplier ses contacts ?

La réunion d’hier au Réseau de l’Image concernait les techniques de réseautage, ou plus précisément « le lobbying commercial ».
Ont été abordées des techniques que je connais déjà, mais que je ne mets jamais en application, notamment celle de demander des noms de contacts à des clients. Vous avez déjà fait ça vous ? Je crois que j’en suis parfaitement incapable. Je m’imagine bien arriver à la signature du contrat (avec mes gros sabots) « z’auriez pas quelques noms de contacts à me donner (parce que les temps sont durs et ce n’est pas avec cette mission de trois jours que vous allez me permettre de manger tout l’hiver !) ? ».
Bon, je le tourne en dérision, mais j’imagine que ces techniques fonctionnent, pour ceux qui savent les appliquer, sinon on n’en entendrait pas parler à chaque fois qu’on se renseigne sur le « réseautage »…

En fait, je ne mets en oeuvre aucune technique. J’ai demandé il y a quelques années un rendez-vous « réseau » au mari d’une collègue et en y pensant je suis encore toute gênée de lui avoir demandé une bonne heure de conseils, un soir à son bureau, alors qu’il aurait pu être tranquillement chez lui… Ca fait au moins trois ans et depuis, je n’ai jamais été capable de lui rendre un quelconque service. Du coup, il est logé dans un coin de mon cerveau, dans la case « service à rendre/café à rembourser » (celui du café se reconnaîtra ;-)). Pour ma santé mentale, je préférerais ne pas  multiplier ce genre d’expérience !

Chaque « rencontre réseau » me fait constater que ma démarche n’est pas au point, je prends donc immédiatement des résolutions que je ne tiens pas. Je continue d’aller aux rendez-vous qui me plaisent, quand j’en ai le temps (juin, quand les baby-sitters passent leurs examens, ce n’est pas top), et je parle avec les gens que je connais et que j’apprécie. Et en procédant à ma façon, j’ai quand même trouvé des clients, noué des partenariats, je me suis fait de nouveaux amis et connaissances… alors définitivement, je crois que je ne vais rien changer, et essayer d’arrêter de me poser des questions 🙂

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Conseils « de base » pour auto-entrepreneurs débutants

Ce billet fait écho à une conversation téléphonique que j’ai eue hier avec une future nouvelle auto-entrepreneuse. Nous avons discuté longuement tarifs, réseau, positionnement et prospection et du coup, cela m’a donné envie de revenir sur ces points.

1. Les tarifs

Lorsque l’on débute en indépendant, on se sent « p’tit nouveau » et on a tout à coup tendance à faire abstraction de ses années d’expérience en tant que salarié… Hé bien, ce n’est pas une bonne idée ! Votre expérience antérieure a un coût !
Et même si on est OK sur ce point, on a tendance à proposer des tarifs bas parce que au choix : « on veut se faire une première référence », « on n’a pas trop confiance en ses compétences en indépendant », « on ne connaît pas bien les prix du marché et on ne voudrait surtout pas être au-dessus ».
En plus, si on a choisi le statut d’auto-entrepreneur, on se dit que les charges sont tellement faibles que l’on peut proposer des prix très bas… en gagnant correctement sa vie. Ce qui est une stratégie court terme foireuse (je pèse mes mots !) : non seulement vous allez vous faire des ennemis (alors que si vous pratiquez des tarifs « normaux », vous pourrez réellement établir des partenariats et travailler en confiance avec des gens qui font le même métier que vous), vous risquez de passer pour un incompétent (si votre prospect rencontre plusieurs personnes et que vous êtes deux fois moins cher, il va se poser des questions) et… vous ferez comment lorsque vous allez passer en SARL ou EURL avec des charges beaucoup plus élevées ? Dire à vos clients historiques, ceux qui vous ont fait confiance dès le début « je change de statut, j’ai donc décidé de multiplier mes tarifs par deux »?. Pas très sérieux !
Si malgré tout ça, vous avez peur d’annoncer des tarifs élevés, ayez bien en tête les avantages que vous procurez au client : expertise, souplesse et adaptabilité (vous l’accompagnez quand il le souhaite, au rythme qui lui convient), tarif net (il ne paiera pas de charges en plus de votre facture, n’est pas obligé de vous mettre un bureau et du matériel à disposition, etc). Tout cela a un prix !

2. Le réseau

Le réseau, celui que vous avez et celui que vous allez développer maintenant que vous êtes indépendant, est essentiel. Aujourd’hui, on dit que 70 % des CDI en France sont pourvus par le réseau. Je ne sais pas s’il existe des chiffres officiels concernant les missions des indépendants, mais à mon avis, on est au-delà des 70 %. Donc commencez par informer TOUT votre entourage de votre nouvelle activité (j’ai bien dit tout le monde, de la voisine retraitée à la baby-sitter, en passant par votre coiffeur et votre dentiste). C’est un excellent exercice qui vous aidera de plus à trouver les mots-clés pour définir votre offre (le fameux elevator pitch, indispensable !), toujours utile lors d’un premier rendez-vous.

3. Le positionnement

Sur ce point, je n’ai pas envie de donner de conseil, car justement, je pense que le meilleur positionnement, c’est celui qu’on se donne en fonction de ses compétences et de ses envies. Si on est soi-même convaincu de son positionnement, on saura le présenter avec enthousiasme, et convaincre les prospects. On a la chance en tant qu’indépendant de ne pas devoir se trouver « la case » qu’on l’on a tous en entreprise, profitons-en ! (bon, il vaut mieux quand même éviter les consultants en communication interne et décorateur, ou coiffeuse-plombier… On se garde un coeur de métier et des compétences annexes !).

4. La prospection

Vaste sujet ! Pour certains métiers, la prospection téléphonique fonctionne très bien. Pour d’autres (le mien par exemple…), ce n’est quasiment pas la peine d’essayer. Evitez aussi tout ce qui coûte cher et a un rendement aléatoire, comme la disribution de mailings ou prospectus en boîte aux lettres (pas très développement durable, de toute façon !). Identifiez les outils qui vous conviennent au niveau personnel. Vous êtes une « Facebookeuse assidue » ? Créez la page Fan de votre entreprise. Vous aimez écrire ? Un blog pourra être un sérieux atout pour convaincre vos premiers clients…

Voilà de manière résumée (et probablement plus claire !) les conseils que j’ai donnés à Corinne. Si vous en avez d’autres, n’hésitez pas ! 😉

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Freelances : 7 mensonges à éviter !

NB : Ce billet est une « traduction maison ». N’hésitez pas à consulter la VO !

« Il ne fait aucun doute qu’être freelance, c’est compliqué, les freelances sont en effet confrontés à de nombreuses difficultés. Une fois les clients trouvés, il faut respecter les délais, maintenir ses compétences, avoir les outils adéquats… Etre freelance n’est effectivement pas facile.
L’une des plus grandes problématiques auxquelles nous freelances sommes confrontés, cependant, nous en détenons nous-mêmes la clé. C’est la problématique d’être totalement honnêtes avec nous-mêmes et d’accepter la réalité de certaines situations. Sans surmonter cela, sans apprendre à être totalement honnête avec soi-même, il est plutôt difficile de réussir.

Vous voyez, nous avons de nombreuses excuses. Habituellement nous croyons sincèrement en ces excuses – ce qui est une mauvaise chose.  Car si nous ne sommes pas capables de reconnaître un problème,  nous ne pouvons pas prendre les mesures nécessaires pour le résoudre.

Ce billet liste les 7 mensonges les plus courants utilisés par les freelances pour se méprendre eux-mêmes. Passez outre ces mensonges, et vous augmenterez considérablement vos chances de réussite.

Mensonge n°1 – Je n’ai pas besoin de communiquer sur mon offre
Ce mensonge est dangereux parce qu’il hypothèque l’avenir, et votre capacité à réussir. Si vous avez beaucoup de clients en ce moment, cela pourrait changer en un instant. Si un ou deux gros clients cessent de vous appeler, vous passerez de l’occupation à l’oisiveté. Les freelances devraient prospecter en permanence, même quand ils sont trop occupés pour effectuer de nouvelles missions. 

Mensonge n° 2  – Une mission bien rémunérée est une bonne mission
Il est important de toujours considérer l’ampleur du travail demandé en regard de la rémunération proposée. J’ai connu des freelances impliqués pendant des semaines (voire des mois) dans des projets qui leur ont rapporté moins que le SMIC, parce qu’ils avaient sous-estimé le temps de travail nécessaire. Une offre à 1000 euros n’est pas une bonne offre si la mission prend des centaines d’heures !

Mensonge n° 3- Les clients n’aiment pas être questionnés
Une bonne communication avec les clients est essentielle pour la réussite d’un projet. La plupart des clients l’ont compris et sont tout à fait prêts à répondre aux questions, si vous ne les harcelez pas en permanence ! Vous pouvez essayer de lister toutes vos questions pour les poser à un moment donné. Poser des questions montre que vous êtes impliqué dans le projet, et c’est une des clés de sa réussite.

Mensonge n ° 4 – Tout ce temps passé à lire des blogs, c’est du networking
Ainsi, vous avez passé beaucoup de temps à lire beaucoup de blogs. Très bien ! Vous pouvez apprendre beaucoup sur les blogs. Toutefois, le réseau a deux caractéristiques essentielles : l’interaction et la stratégie. Si vous n’interagissez jamais et que vous n’avez pas de stratégie, alors vous n’êtes pas vraiment en réseau. En fait, il y a un autre terme pour désigner ce que vous faites. Cela s’appelle du « websurfing ».

Mensonge n ° 5 – On peut obtenir beaucoup sans trop se fatiguer
Tout le monde voudrait tout obtenir gratuitement, et les freelances ne sont pas tellement différents des autres. En fait, vous avez probablement déjà lu beaucoup d’annonces qui promettent de vous enseigner  « le truc » qui exige très peu d’efforts de votre part pour obtenir de grands succès. Ne les croyez pas une minute ! Les freelances qui réussissent sont ceux qui sont conscients qu’ils doivent travailler dur pour réussir. 

Mensonge n° 6  – Je suis un expert, je n’ai pas besoin de mettre à jour mes compétences
Peu importent votre expérience, vos diplômes, ou l’expertise que l’on vous reconnaît dans votre domaine, il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre. Ne vous reposez jamais sur vos lauriers. Si vous ne faites rien pour améliorer vos compétences, vous ne resterez pas là où vous êtes. Vous aurez même vite fait de vous retrouver à la traîne. Et même si vous êtes très occupé et très demandé, prenez toujours le temps de continuer à vous former.

Mensonge n° 7 – La recette qui marche pour des freelances reconnus va fonctionner également pour moi.
Il est facile de croire ce mensonge. Vous entendez ou lisez la façon dont quelqu’un a réussi et vous croyez dur comme fer que cela marchera pour vous de la même façon. C’est une excellente idée de tirer des enseignements de la réussite des autres, mais il ne faut surtout pas imaginer que votre parcours sera identique. Chaque contexte est différent. Ce qui fonctionne pour l’un, ne fonctionnera pas nécessairement pour les autres. »

Bon, OK, j’arrêterai de dire que lire de blogs, c’est réseauter (mais si, un peu, quand, même non ?).
Et vous, reconnaissez-vous dans cette liste certains « mensonges » dans lesquels vous croyez dur comme fer ?

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Les 5 bons plans de la semaine

Du développement durable,  de la journée réseau, du guide du Routard, encore du Twitter, le tout saupoudré de liens d’informations… Voilà pour le menu de la semaine (assez indigeste annoncé de la sorte !). Bonne lecture !

1. Le Dictionnaire du développement durable : indispensable pour tout entrepreneur responsable !

2. Participez à la Fête de l’Entrepreneur à l’ESCP Europe : des invités prestigieux et à l’ESCP, ils sont très forts pour organiser des événements autour de l’entrepreneuriat, j’en ai déjà parlé avec enthousiasme ici ! Prenez date : c’est le 16 novembre à partir de 18h.

3. Je suis une inconditionnelle du Guide du Routard. Avant chaque départ en vacances, je l’achète, ça fait partie du rituel, et comme on part toujours en itinérants, il revient annoté, corné, rempli de tickets de toutes sortes, et il trouve sa place dans la bibliothèque, à côté de ses copains. Je dérive, c’est normal, je suis intarrissable sur ce sujet ! En fait, je viens d’apprendre qu’il existe maintenant un Guide de la création d’entreprise, édité par le Routard ! Alors évidemment, je vais l’acheter !

4. Le blog est mort, vive… Twitter ! Qui y croit ? Pas moi ! 

5. Manager Go : chaque semaine, une liste de liens pour rester informé en permanence…

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Les associations, utiles pour les indépendants ?

Toujours dans la rubrique « développer son business », après les réseaux sociaux en ligne, les rencontres réseaux (je continue… bientôt un compte-rendu ici !), les sites d’offres de missions… je m’interroge sur les associations.  Utiles ou pas, à votre avis ?

Il y a des groupes transverses pour les entrepreneurs (conseil ou financement), et d’autres spécifiquement dédiés métier.
La plupart de ces groupes (réseaux, associations…, il y a pléthore d’appellations), demandent une cotisation annuelle, (valable sur l’année civile semble-t’il). Il est donc temps de faire ses choix pour l’année prochaine.

Voici quelques organismes sur lesquels j’aimerais avoir des « retours d’expérience » :

Les boutiques de gestion
France Initiative
Entreprendre en France (CCI)
Le Réseau Entreprendre

– et des associations de communicants, l’AFCI (communication interne) et l’UJJEF (généraliste).

Vos avis m’intéressent, merci d’avance pour vos commentaires !

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Portrait : Luc Démaret, coach

photo_lucEst-il nécessaire que je présente « Luc mon coach » dont je chante les louanges à qui veut bien m’écouter ?
Luc m’a contactée il y a plusieurs mois, après la publication d’un billet où je racontais mon premier rendez-vous client raté… Il m’a proposé de me coacher, en échange je l’ai aidé à refaire son site internet. Le coaching m’a permis de beaucoup apprendre sur moi et surtout de gagner en assurance, ce qui était essentiel en tant que freelance. Et puis le fait que nous soyons tous les deux de « nouveaux freelances » a été (et reste !) le sujet de nombreuses et très longues discussions téléphoniques !
Allez, pour une fois, je lui laisse la parole !

Prénom, métier, âge et parcours en une phrase ?
Je m’appelle Luc, ancien informaticien reconverti en coach et j’ai 44 ans.

Depuis quand es-tu indépendant ?
J’ai toujours été très indépendant dans ma tête, et je le suis professionnellement depuis un an et demi (quand on est jeune, les demis sont importants !).

 Pour quelle(s) raison(s) as-tu choisi d’être indépendant ?
J’ai d’abord choisi de changer de métier. En vingt ans l’informatique avait évolué et je n’y trouvais plus ce qui m’avait fait vibrer à l’origine. En parallèle j’avais bouclé un travail de développement personnel qui m’avait amené à me poser – entre autre – des questions sur l’utilité de ma pratique professionnelle. La somme des deux et de quelques circonstances facilitantes m’a amené à choisir mon nouveau métier  qui se pratique essentiellement en indépendant. A l’origine ce n’est donc pas un choix de ma part, mais bien la conséquence d’autres choix. Aujourd’hui, j’en suis très heureux et je ne regrette pas ce non-choix !

Quel statut as-tu choisi ? Pourquoi ?
Aujourd’hui je suis en portage salarial. Je ne voulais dépenser aucune énergie à la création et la gestion d’une entreprise. Mon challenge était de vérifier que j’avais fait le bon choix, pas de me battre pour un statut. Il y a néanmoins de fortes chances pour que je passe à l’auto-entreprenariat l’an prochain.

C’est quoi, ta journée-type , si ça existe ?
C’est conduire ma fille à l’école et ensuite faire une heure de footing. J’ai remplacé mon temps de transport en temps pour moi, c’est largement plus enrichissant ! Jusque là c’est relativement stable. Ensuite tout va dépendre de mes rendez-vous ou de leur préparation. En dehors des séances de coaching, je me documente sur les thématiques de travail de mes clients, sur les pratiques dans la profession. Je cultive également mon réseau, c’est une part importante de mon temps, et j’essaie de tenir mon blog à jour avec au moins un article par semaine.

 Si tu te projettes dans 10 ans, tu imagines quoi ?
Ca c’est une question de coaching ! J’imagine ajouter le volet psychothérapie à ma pratique et avoir développé une spécialisation sur un thème de travail particulier.

Quel conseil donneraistu à un « free qui se lance » ?
D’y aller ! Et s’il hésite, de se faire accompagner par un coach ! On ne le répètera jamais assez, le coaching n’est pas ce que l’on voit à la télé, mais bien le meilleur moyen de faire aboutir ses projets en minimisant les risques et en maximisant les résultats.

 As-tu un site, un blog, un profil Viadeo, un mail qui permettrait d’entrer en contact avec toi ?
J’ai un site qu’une freelance en communication m’a aidé à bâtir : www.envols.eu 😉
Elle a fait du beau travail, j’ai apprécié ! Il comporte également une partie blog, et en cherchant un peu on devrait y trouver mon email et mon téléphone !

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Mes 5 bons plans de la semaine

1. Un blog très sympa découvert grâce à la newsletter de ConseilsMarketing, celui de ma boîte cartonne : plein de bonnes idées, et de l’humour en plus ! A ajouter impérativement à votre blog list si vous voulez gagner le concours de l’auto-entrepreneur de l’année !

2. Etes ou serez-vous un entrepreneur à succès ? Les 10 facteurs clés selon une étude de la Duke University reprise par le blog Akova : bonne nouvelle pour moi, mon « score » est de 8/10 ! Et vous ? 

3. Le point sur notre utilisation du réseau, LE sujet qui fait passionne les indépendants, publié par Place des Réseaux :Est ce que votre réseau vous permet de trouver de nouvelles affaires ?

4. Pourquoi devient-on maman et entrepreneuse ?  (ou plutôt « pourquoi devient-on entrepreneurse lorsqu’on est maman ;-)), publié par le site Ma vie pro. Une bonne synthèse des raisons qui nous poussent à quitter l’entreprise et/ou à choisir d’exercer en indépendante.

5. Encore un annuaire d’auto-entrepreneurs !  Référencez-vous, c’est toujours un bon moyen de générer de la notoriété.

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