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Auto-entrepreneur : première déclaration trimestrielle…

Quand je me suis inscrite comme auto-entrepreneur (à l’URSSAF, pour m’assurer de ne pas faire d’erreur – car j’étais bien incapable toute seule de comprendre des termes aussi abscons que « prélèvement libératoire », par exemple ;-)), mon conseiller m’avait dit : « vous ferez votre première déclaration en octobre, pour cela vous recevrez un courrier sur lequel vous devrez reporter le montant des factures qui vous auront été réglées » (il ne s’agit pas en effet de cotiser pour les factures parties dans la nature, à échéance 300 jours fin de mois…).

Dès les premiers jours d’octobre, j’ai fait mes comptes. Et tous les jours, j’ai guetté le facteur (non, c’est pas vrai). Vers le 20 octobre, j’ai remarqué que l’échéance avait été reportée au 2 novembre. OK. Toujours pas de courrier. Je suis partie quelques jours avant la Toussaint et dimanche 1er… Cela m’est revenu à l’esprit. Pas de courrier, pas de déclaration, et j’avais jusqu’au lendemain pour la faire.

J’ai essayé m’inscrire sur Net-entreprises (mon conseiller m’avait précisé que je ne pourrais le faire qu’à partir de la deuxième déclaration), mais un message automatique m’a été envoyé immédiatement « nous allons traiter votre demande, vous recevrez un courrier ». Merci, c’était fichu pour le 2.
Lundi, j’étais bloquée chez moi. Alors j’ai appelé. A 8h32. On m’a répondu immédiatement « un conseiller vous rappelle ». A 15h, sans nouvelles, j’ai rappelé. Pas plus d’infos, mon interlocuteur n’était plus  au courant que celui du matin. J’ai proposé de me rendre dans les locaux de l’URSSAF. Il m’a répondu « vous avez raison, c’est mieux ».

Hier matin, après avoir déposé mes enfants, l’un au centre aéré, l’autre à la crèche, j’ai filé prendre un train. Je me suis arrêtée à la FNAC, pour acheter quelques bouquins, pour pouvoir patienter intelligemment (pas la peine de préciser que bien m’en a pris !).

A l’URSSAF, j’ai expliqué ma situation, après m’être fait piquer ma place par une jeune femme qui ne connaissait visiblement pas le fonctionnement d’une file d’attente… Mais j’étais zen. J’ai attendu. J’ai expliqué mon cas au guichet, la conseillère a regardé mon dossier et m’a appris que… je n’étais pas auto-entrepreneur, mais profession libérale ! Hein, quoi, comment, pardon ? En fait, j’ai trouvé ça très drôle. Moi, pas auto-entrepreneur ? Qui l’est, alors ? 😉

Bon, c’était une erreur, et comme l’erreur n’avait pas été faite par moi, mais par le monsieur de l’URSSAF qui l’avait signée de son nom, elle était réparable… mais pas au guichet. « On va vous recevoir ». Et vlan, une heure dans la vue. J’en ai profité pour lire un guide de l’Eco-communication (très bien, j’en parlerai un de ces jours). Puis j’ai été reçue par le conseiller qui m’avait inscrite. Il m’a fait remarquer que j’étais inscrite 3 fois, une fois comme profession libérale, deux fois comme auto-entrepreneur (j’ai reçu dans le courant de l’été deux appels à cotisations qui me semblaient étranges, et à chaque fois, j’avais appelé et « c’était réglé » : en fait mes interlocuteurs m’avaient chacun rouvert un dossier, semble-t’il…). J’en ai profité pour demander si je pouvais aussi multiplier mon chiffre d’affaires par trois, mais non. Il a quand même trouvé ça drôle, car il faut bien noter que les conseillers de l’URSSAF sont très sympathiques.

Il m’a tout de suite rassurée en me disant que cela allait être réglé, mais il a quand même pas mal tâtonné avant de trouver la solution, ce qui m’a laissée penser que mon cas était quand même un peu grave.
Au moment où il m’a annoncé le montant de mes cotisations, charges liées à l’ACCRE déduites, impôt sur le revenu ajouté, j’ai remarqué que… je n’avais pas de chéquier sur moi. J’ai proposé de régler mon dû en espèces, à tout hasard, mais non, impossible. Et comme je devais payer hier ou avoir des pénalités de retard, je suis rentrée chez moi, j’ai pris mon chéquier, j’ai repris le train. Cette fois, tout a été réglé en moins de cinq minutes 😉

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Encore une fois, merci l’URSSAF !

J’ai reçu début août un courrier de la CIPAV me sommant de régler avant le 30 septembre la somme de 495, 75 euros, « au titre du régime d’assurance vieillesse de base ». Ne sachant pas de quoi il s’agissait, j’ai essayé de les joindre une bonne douzaine de fois, m’entendant à chaque fois répondre « tous nos conseillers sont occupés, veuillez nous rappeler ultérieurement, bib… bip… ».

Mardi, voyant arriver l’échéance fatidique, je me suis souvenue de l’amabilité et du sens du service de mes conseillers URSSAF. J’ai appelé, j’ai eu immédiatement en ligne une femme qui m’a répondu qu’il s’agissait probablement d’une erreur, qu’elle allait se renseigner et me tenir au courant au plus tard hier, le 30, donc…

A 9h hier, elle m’a rappelée, m’a confirmé qu’il s’agissait d’une erreur liée à un problème d’enregistrement de mon dossier (j’avais essayé de remplir en ligne ma déclaration de statut, avant de me raviser et de prendre rendez-vous à l’URSSAF pour le faire. Bizarrement, alors que je n’ai rien enregistré ce jour-là, certains éléments sont restés dans mon dossier…). Bref, c’est réglé, vite et bien, et c’est vraiment très agréable d’avoir affaire à l’URSSAF !

Bon, nous sommes le 1er octobre, et c’est ce mois-ci que je dois faire ma première déclaration auprès d’eux… Je les apprécierai peut-être moins après 😉

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Devenir auto-entrepreneur, les 10 points-clés

women in business conceptVous l’avez lu et entendu partout, devenir auto-entrepreneur, c’est simple comme le remplissage d’un formulaire en ligne…
C’est cependant nettement plus facile si l’on respecte l’ensemble des règles liées à la création d’entreprise, c’est-à-dire :

1. J’ai un projet
Vous voulez changer de métier ou avoir un complément de revenu, et vous savez dans quel domaine vous souhaitez exercer vos compétences. Il ne s’agit pas de se dire simplement « travailler plus c’est gagner plus, lançons-nous ! »

2. Je m’informe
Tapez « auto-entrepreneur » dans Google, et le tour est joué. Aujourd’hui on n’a plus le droit de dire « je ne savais pas ! » : on a toute l’information à portée de main. Pour des infos très précises, jetez un coup d’oeil à ce post très complet de Conseils Marketing.fr

3. J’établis mon business plan
Il ne suffit pas d’avoir une idée : il faut valider que cette idée va vous permettre de générer un chiffre d’affaires qui correspondra à vos besoins. Voir le site de l’APCE, très bien conçu.

4. Je prends rendez-vous auprès de mon CFE (Centre de Formalité des Entreprises)
Si vous souhaitez vous établir en profession libérale, comme moi, contactez l’URSSAF. Prenez rendez-vous avec un conseiller et faites votre inscription comme auto-entrepreneur avec lui en ligne. N’oubliez pas d’y aller avec votre liste de questions (si vous avez suivi les étapes jusqu’ici, vous en aurez forcément !), il pourra y répondre en direct.

5. J’enrichis mon réseau (ou je le mets à jour)
Vous n’êtes pas sur Viadeo, Linkedin, Facebook ? Dépêchez-vous de vous inscrire ! Si vous y êtes déjà, mettez à jour votre profil, vérifiez vos mots-clés… Les rencontres « de visu » sont également importantes et motivantes. Si vous êtes sur Paris, je vous conseille les Cafés des Freelances et les R’Com. Sinon, renseignez-vous auprès de votre Chambre de Commerce et d’Industrie.

6. Je me fais connaître
Si vous ne savez pas créer votre site Internet tout seul, créez au moins votre blog ! Vous trouverez aussi sur le net énormément de conseils pour débuter le vôtre. Consultez par exemple cet article très bien documenté de Conseilsmarketing
Il est également utile de se faire référencer sur l’ensemble des sites dédiés aux auto-entrepreneurs, à commencer par Planète Auto-entrepreneur

7. Je consulte un comptable
Si vous n’avez pas compris que votre chiffre d’affaires ne sera pas égal à votre revenu, ou tout simplement parce que vous n’avez pas envie de vous occuper de la gestion de votre activité, n’hésitez pas à vous renseigner !

8. J’ouvre un compte bancaire dédié à ma nouvelle activité
Il y a beaucoup, beaucoup d’auto-entrepreneurs… et beaucoup de banquiers tout à fait disposés à vous faire une offre alléchante. Donc faites le tour, et choisissez ce qui vous convient le mieux. Un nouveau compte vous permettra d’y voir plus clair et de ne pas mélanger tous vos revenus.
Pour ma part, j’ai décidé de me virer tous les mois un « salaire » sur un autre compte. Cela me permet de garder de l’argent de côté pour les mois qui seront plus difficiles et… pour les taxes que je devrai déclarer (et payer !) pour la première fois en octobre prochain.

9. Je capitalise sur mes premiers projets
Demandez à vos clients s’ils peuvent vous donner des contacts, mettez en avant vos références, écrivez un livre blanc ou un ebook que vous publierez sur slideshare. Les projets attirent les projets, c’est bien connu !

10. Je m’informe
Oui, je l’ai déjà dit en 2., mais répétez-le vous 50 fois, car c’est essentiel : consacrez du temps chaque jour à vous informer sur l’actualité de votre métier. Cela vous permettra d’avoir de nouvelles idées, de vous auto-former, de proposer de nouvelles actions à vos clients…

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De tribulations… en jubilation ;-)

J’ai reçu hier un courrier de l’URSSAF. Qui me demande de payer des cotisations indexées sur je ne sais pas quoi. Qui date mon activité du 5 février 2009.
Comme je suis désormais super zen ;-), j’ai appelé. J’ai eu en ligne une personne qui m’a demandé de répéter depuis quelle année je suis auto-entrepreneur !!! Elle ne m’a pas donné de réponse. Mon gestionnaire de compte me rappellera.

Sinon, tout va plutôt très bien. J’ai passé 10 jours sur une mission aux délais très serrés, et je m’en suis sortie. J’ai travaillé tous les soirs jusqu’à 23h, et comme le sujet était passionnant, je n’ai pas trouvé de raison de m’en plaindre. J’ai travaillé poour et avec des gens sympathiques et intéressants. Mon client est content, et me l’a fait savoir par téléphone et par mail.
Pour ces raisons, je me félicite encore d’avoir fait le choix de l’indépendance !

Ce matin, après avoir déposé mes enfants à la crèche, je suis allée faire les soldes. Chez Monoprix, à deux pas, donc, et j’étais devant mon ordi à 10h. Mais je souriais intérieurement, moi l’angoissée de la montre, en me disant « je peux faire le choix de me balader aux heures de bureau, car maintenant c’est moi qui décide ». Jubilation…jubilation

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C’est OK pour l’ACCRE !

J’ai reçu aujourd’hui un courrier de l’URSSAF m’informant que je bénéficie de l’ACCRE (Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d’Entreprise). Pour mémoire, cela va me permettre de bénéficier de cotisations sociales allégées pour les 3 premières années d’activité : env. 5 % de charges la première année, 10 la suivante, 15 la troisième et 21,3 la 4ème… si je garde la statut auto-entrepreneur bien sûr. Comme le statut auto-entrepreneur ne permet pas de générer plus de 32 000 € de CA, j’espère bien sûr dépasser rapidement ce chiffre et monter une société.

… Il me reste maintenant à retourner chez Pôle Emploi avec le courrier reçu ce jour pour demander mes indemnités sous forme de capital !

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Se lancer en indépendant, partie administrative, la synthèse !

Je suis allée hier à l’URSSAF pour remettre solennellement ma demande d’ACCRE. Réponse attendue sous 30 jours… Et voilà, il m’aura fallu environ deux mois pour boucler la boucle !

Petite synthèse pour ceux qui auraient pour projet de commencer leur activité le plus vite possible :

1 – Enquêtez sur le Net, parlez-en autour de vous … pour savoir quel est le statut qui vous convient. Car même si on vous serine que « auto-entrepreneur, c’est simple, c’est bien et ça va vite », il faut quand même se renseigner sur les autres choix possibles.
J’ai choisi auto-entrepreneur car effectivement, cela me semblait plus sécurisant pour commencer. Pas de chiffre d’affaires, pas de cotisation à payer. Pourtant aujourd’hui encore, de nombreuses créations d’entreprises se font avec le statut d’EURL, par exemple (ne me demandez pas pourquoi, j’ai rejeté cette option dès le début !).

2 – Avant de vous inscrire en ligne pour devenir auto-entrepreneur, vérifiez bien, auprès des « autorités compétentes » (soit Pôle Emploi, soit votre CFE, c’est-à-dire l’URSSAF pour les professions libérales) que c’est compatible avec votre statut. Il ne s’agit pas de se lancer tête baissée pour ensuite « essuyer les plâtres ».
Par exemple, lorsque le statut d’auto-entrepreneur a été mis en place en janvier, c’était encore le flou total quant au cumul avec les indemnités Pôle Emploi ! Pour ma part, étant demandeur d’emploi, j’ai eu le droit de demander à bénéficier de l’ACCRE (ce qui va me permettre de payer seulement une partie des cotisations sur les 3 premières années), mais seulement à partir du 1er mai. Si je m’étais enregistrée avant comme auto-entrepreneur, c’était tant pis pour moi, la mesure n’étant pas rétroactive.

3 – Même si vous pouvez vous inscrire en ligne de chez vous, je vous recommande de prendre rendez-vous à l’URSSAF pour le faire avec un conseiller. Notez à l’avance toutes vos questions et n’oubliez pas vos papiers le jour J (pièce d’identité, carte vitale, justificatif « demandeur d’emploi » et montant des indemnités le cas échéant). Cela prendra 5 minutes, et si tout a pu être enregistré directement, vous repartirez avec en poche votre numéro de SIRET.

Je tiens à le re-préciser, pour ceux qui n’auraient pas compris, ce que j’énonce aujourd’hui en « 3 petites étapes », m’aura pris vraiment beaucoup de temps !
Et comme c’est le jour des synthèses, je vous conseille également de lire l’excellent article publié ce jour dans la newsletter Management du Journal du Net : Auto-entrepreneur, les conseils et les pièces à éviter

Demain, j’ouvre un compte bancaire (mais pas un compte entreprise !)… Je ferai bientôt une synthèse sur le thème « la partie commerciale » 😉

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S’organiser…

s_organiserDans ma nouvelle vie de freelance, il y a deux créneaux horaires à respecter :
– celui de la crèche le matin, et celui de la crèche le soir…

Avant, entre les deux et après, c’est en quelque sorte « vive la liberté », mais pour être efficace, il faut s’ORGANISER ! Et pour l’instant, ce n’est pas gagné…

Alors voici mon planning d’aujourd’hui:
7h : réveil en fanfare, mon mari s’en va (hé oui, aujourd’hui, il devait commencer tôt, et tous les jours, il rentre tard ;-)) en posant dans mon lit mon fils de deux ans et demi avec la précision « il a déjà pris son biberon » (essentiel, car sinon, le loulou m’en réclamerait un deuxième ;-))
7h05 : je me lève, prends mon fils dans les bras, direction la chambre de ma fille de 6 mois. Comme tous les matins, elle est réveillée mais attend sagement dans son lit que je vienne la chercher.
7h05-8h30 : en 5 minutes (je vous assure que ça passe à la vitesse de l’éclair), tout le monde est fin prêt pour le départ à la crèche (enfin « aux crèches », car ils ont chacun la leur, dans le même quartier, heureusement). C’est à 10 minutes de chez nous, on y va à pied, et ça me prend… une heure.
9h30 : je suis de retour à la maison et j’allume mon ordinateur. Sur ma page d’accueil (Netvibes), je lis le dernier billet du blog du Freelance. Puis j’ouvre mon mail perso (il y a plein de pubs), puis mon mail boulot (y’a rien de nouveau :-(( et… je regarde « mes missions du jour » :
– Je dois envoyer des documents de présentation à des clients de mon client pour lequel je travaille le mardi et le jeudi, mais je n’ai pas pu le faire hier, donc ce sera aujourd’hui.
– Je dois faire une proposition pour la refonte d’un site web. J’ai déjà bien avancé sur le contenu mais… je n’ai pas encore de charte graphique, et il faut quand même que je fasse quelque chose qui soit un peu « joli ».
– Je déjeune ce midi avec deux anciens collègues, rendez-vous à 12h30 à la Fontaine Saint Michel (à 1h d’ici, et comme j’ai toujours peur d’être en retard, il faut que je parte vers 11h…)
– Je dois passer à l’URSSAF déposer mon dossier de demande d’ACCRE (c’est à Nanterre, à 3/4 d’heure, mais pas du tout dans la même direction que le RDV de ce midi…
– J’aurai plein d’idées dans les transports, et je vais encore gribouiller des tonnes de trucs dans mon carnet, il faudra que je mette ça « au propre » à mon retour.
– A 16h, j’ai ma première séance de coaching. J’en parlerai peut-être une autre fois, mais avant, je demanderai son avis à mon coach 😉

Il faut que je parte d’ici à 18h pour être à l’heure « aux crèches ». Ensuite, c’est bain(s), jeux, dîner(s), arrivée de mon mari, qui dîne avec un lance-pierre et arrive dans la chambre de mon fils à l’heure des histoires.

Vers 21h, les enfants dorment. Mon mari s’installe devant la télé, et moi à côté, devant mon ordi. Je vais sur des sites de presse écrite (en pestant « faut que j’arrête de me couper du monde ! », on ne sait jamais, je pourrais choper le virus de la fièvre porcine sans même me douter que ça existe ;-)), puis sur des blogs en tous genres (en me disant dix fois d’affilée « ouah, c’est super intéressant, faut que je m’abonne à ce flux », et je le fais immédiatement, ça s’ajoute aux dix de la veille, et aux dix de l’avant-veille…).

Vers minuit, je m’endors en pensant à toutes les nouvelles idées générées par ces nouvelles lectures. Le problème, c’est que je ne sais pas très bien quand j’aurai le temps de tout mettre en oeuvre…

Je viens de me relire en pensant à ma devise « de quand j’étais étudiante », qui était « toujours remettre à demain ce qu’on n’est pas obligé de faire aujourd’hui » et… demain je travaille toute la journée pour mon client, vendredi c’est férié, donc, lundi j’irai à l’URSSAF !

Hum, ma nouvelle devise va-t’elle être « toujours remettre à la semaine prochaine ce qu’on n’est pas obligé de faire cette semaine » ?!
Non, non, non ! Dès demain, je m’organise, enfin non, je n’aurai pas le temps, donc j’y pense ce week-end et… lundi, c’est promis 😉

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J’ai mon numéro de SIRET !

Ca y est, il est arrivé hier par courrier.
Cela veut dire que je suis immatriculée en tant que « chef d’entreprise ».

Ca peut paraître rien du tout, mais pour moi, c’est un énorme pas de franchi. C’est vrai que j’ai toujours voulu travailler « pour mon compte ». Comme je l’ai raconté récemment sur le Blog du Freelance, je pense que l’indépendance est quelque chose d’inné. Dès le collège, alors que j’étais une bonne élève, je m’évertuais à squatter les fonds de classe et à jouer des tours pendables aux profs, tout simplement parce que je n’ai jamais supporté de devoir « entrer dans une case ». On peut donc imaginer la difficulté que cela a été pour moi de passer des années dans des entreprises où la hiérarchie était fortement établie…

Malgré tout, je pense que j’ai longtemps eu peur de me lancer. Aujourd’hui, c’est le moment !
A partir de demain (mon statut d’auto-entrepreneur prenant effet le 2 mai), je peux émettre des factures.
Et la semaine prochaine, il faut que je passe à l’URSSAF avec mes documents Pôle Emploi pour demander l’ACCRE, et que je contacte Pôle Emploi pour les informer de mon nouveau statut (et tenter d’obtenir de leur part des informations à ce sujet !).

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Ca y est, je suis autoentrepreneur (neuse) !

AEHier après-midi, je suis allée pour la seconde fois à l’URSSAF. J’avais cette fois-ci rendez-vous, à 13h30, avec le conseiller vu au guichet la semaine dernière. J’aurais bien aimé croiser dans la salle d’attente d’autres « profils d’auto-entrepreneurs », car nous sommes nombreux, 125 000 depuis le début de l’année. Mais non, les deux personnes qui étaient là avant moi avaient toutes deux des problèmes de cotisations non réglées.

J’ai réexpliqué ma situation au conseiller et sorti les papiers demandés : carte d’identité, carte vitale, carte de demandeur d’emploi.
Grâce aux deux premières cartes, ma demande d’auto-entrepreneur a été remplie en un clin d’oeil.
Bon, ensuite l’ordinateur a planté (ça devient un classique dans les administrations, dirait-on), donc mon numéro de SIRET ne m’a pas été fourni. Je devrai attendre un courrier qui arrivera dans le courant de la semaine prochaine.

J’avais une question sur le prélèvement d’impôt (libératoire ou pas ?) car il semblerait que l’un soit plus avantageux que l’autre (je tiens cela de mon frère, passionné de ce genre de calculs…). Mais visiblement, cela n’évoquait rien à mon conseiller. Il m’a dit qu’il fallait cocher la case. Donc, mon prélèvement sera libératoire.

Ensuite, la demande d’ACCRE. Il a longuement examiné ma carte de demandeur d’emploi (la nouvelle version, estampillée Pôle Emploi, n’a semble-t’il rien à voir avec la précédente), avant de décréter : « non, ce n’est pas ce document qu’il me faut, mais la lettre attestant de votre indemnisation et du montant de vos droits ».
Bon, je l’avais reçue la veille, mais comme ce document ne m’avait initialement pas été demandé, je ne l’avais pas sur moi.
Il faut donc que je me représente au guichet dans les 45 jours avec ce courrier, ainsi que le formulaire de demande d’ACCRE qui m’a été fourni rempli.

J’avais d’autres questions :
– l’ACCRE va me permettre de recevoir en une seule fois la moitié de mon indemnité Pôle Emploi, mais est-ce que cela sera calculé sur deux ans et demi de droits, ou sur quinze mois ? (les créateurs d’entreprise sont indemnisés moins longtemps). Pas de réponse, mais m’a-t’il dit « ce n’est pas la première fois qu’on me pose la question, il faut que je me renseigne ».
– Et si je me rends compte dans 6 mois que mon activité n’est pas viable, est-ce que je récupère mes droits ?
Pour cela encore, il m’a conseillé de me rapprocher de Pôle Emploi. Ce sont des questions que j’ai déjà posées à la fameuse « responsable de mon projet personnalisé » chez Pôle Emploi, mais elle ne savait pas.

Par ailleurs, il m’a expliqué que j’allais recevoir à partir de la semaine prochaine de noombreux courriers officiels, ainsi que des publicités, qui se font passer pour des documents officiels présentant des services qui ne sont absolument pas obligatoires : mutuelles, prévoyance, etc. Il a ajouté « je vous dis ça pour que vous ne vous fassiez pas arnaquer ».

Merci du tuyau Monsieur et suite au prochain numéro !

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Mon rendez-vous à l’URSSAF

Ce matin, je suis allée à l’URSSAF. Je n’ai pas réussi à les joindre par téléphone, mais comme leur site indiquait que l’on pouvait se présenter au guichet, j’ai filé. Et là, enfin, je suis tombée sur quelqu’un qui a répondu – de manière assez sommaire, mais précise quand même ! – à mes très nombreuses questions ! Il m’a fixé un rendez-vous la semaine prochaine pour que nous fassions ensemble toutes les déclarations.

En gros, il m’a dit qu’il fallait que je choisisse le statut auto-entrepreneur sans hésiter (la démarche est simplifiée, si je dépasse le seuil de 32 000 euros, je passerai dans le régime « normal » sans problème), il faut demander l’ACCRE car cela permet de payer moins de charges, les 21 (et quelques %) sont étalés sur 3 ans : 1/4 la première année, la moitié la seconde, les 3/4 la 3ème et la totalité la quatrième. L’ACCRE n’est pour l’instant pas accessible aux auto-entrepreneurs, mais le sera à partir du 1er mai. Il m’a donc dit d’attendre cette date pour commencer mon activité.

Pour ce qui concerne mon cas particulier, que je n’ai pas encore évoqué ici – j’ai un client qui me propose de travailler pour lui deux jours par semaine en CDI ou en prestation, au choix – il m’a conseillé la prestation, car c’est selon lui plus intéressant du point de vue de la durée de mon indemnisation Pôle Emploi (hé oui, il faut aussi que j’envisage l’option « si mon affaire ne marche pas »).

Il m’a dit qu’il n’était pas nécessaire que je prenne un expert comptable, je dois simplement déclarer à l’URSSAF ce que j’ai reçu en paiement de mes factures… Bon, là ça me fait sourire, car je crois que cette partie ne va pas être simple pour moi. Mais il faut que j’apprenne à parler chiffres, c’est un beau challenge pour moi, car je pars de très bas dans ce domaine !

Donc, ça y est, j’ai donc les infos « de base » pour lancer mon activité. Je serai auto-entrepreneur et je demande l’ACCRE. Les demandes seront rédigées avec mon conseiller lors de notre rendez-vous de mardi prochain.

D’ici là, je vais commencer pour de bon ma prospection, puisque je peux quand même proposer mes services, prendre des rendez-vous clients, travailler sur leurs projets… Il faut juste que j’attende le 1er mai pour facturer.

La marche à suivre, pour quelqu’un qui serait actuellement en poste ou en cours de licenciement et qui réfléchirait à créer son activité en libéral (ce n’est pas le même CFE pour les commerçants), c’est donc de :
1 – prendre des infos à l’URSSAF (au guichet, c’est sans rendez-vous)
2 – s’inscrire auprès de Pôle Emploi (le sésame avant de pouvoir déposer ses statuts c’est d’avoir le justificatif du « demandeur d’emploi indemnisé »), accessoirement de demander de participer à une demi-journée de formation à la création d’entreprise.
3 – une fois le justificatif de Pôle Emploi en poche, prendre RDV à l’URSSAF pour remplir demande d’ACCRE + de statut autoentrepreneur. Les autres documents nécessaires sont une pièce d’identité et la carte vitale.

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