Etre loin, c’est être sélectif

Le blog a un avantage : il permet d’être visible et de limiter les actions de prospection.

Le blog a un inconvénient : il permet d’être visible et génère une multitude de demandes fantaisistes.
Même si j’ai toujours essayé de qualifier les demandes de mes interlocuteurs avant d’accepter un rendez-vous, je me suis retrouvée très souvent, après un long trajet en métro, devant un prospect qui avait au choix, a. un projet mal défini ou pas abouti, b. aucune envie de dépenser plus de 10 euros, c. déjà sollicité la moitié de la planète, etc., etc.
Je rentrais à chaque fois furieuse contre moi, à cause de ce temps perdu qui aurait pu être si utilement consacré à cette mission du moment, ou à cet autre projet si intéressant (ou même à regarder la télé ou faire la sieste, ce que je ne fais jamais en journée, évidemment ;-))…

Depuis que j’habite à Marseille, je suis bien obligée de qualifier plus que jamais. Il n’est en effet pas question de prendre le TGV pour un RDV de prospection si je n’ai pas 150 % de chances de gagner la mission !
Et depuis un mois, j’ai l’impression d’avoir déjà gagné pas mal de temps. Les quelques « demandeurs » à qui j’ai dit non n’ont pas insisté : pour moi c’est bien la preuve que le projet « n’en était pas » ou tout au moins « n’était pas pour moi ».

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  1. #1 par Laurence Perchet le 26 septembre 2013 - 09:15

    Bonjour Isabelle,
    je pense que tu es en train de réaliser le même expérience que celle que j’ai faite il y a deux ans, quand mon blog était un peu lancé, dira-t-on, et que je venais d’arriver en Touraine. J’étais étonnée d’avoir des demandes assez régulières par mail ou téléphone d’informations sur des projets de communication. Comme plus de la moitié venait de Paris, mais aussi du sud, il était hors de question pour moi de dépenser une journée à 100 euros pour le TGV et une collation, écouter quelqu’un me dire, comme à toi, qu’il avait consulté déjà la moitié des indépendants en France sur son projet, pour lequel il allouait royalement 1000 euros TTC !
    J’avais déjà remarqué la chose quand j’avais lancé un site Internet en 2005. Avant cette date, je ne faisais que de la prospection téléphonique, ou travaillais par recommandation, et… je décrochais quand même à 80% les budgets.
    Personnellement, je suis assez dubitative, dans notre métier, sur le business que l’on peut produire via le web. Je l’ai toujours dit, ce qui m’a valu les foudres de beaucoup… qui avouent toutefois en off ne travailler qu’en réseaux… physiques et non virtuels.
    Bonne journée Isabelle

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    • #2 par Isabelle Prigent le 26 septembre 2013 - 17:55

      Hello Laurence,
      La plupart de mes nouveaux projets arrivent quand même via ce blog. Mais bien sûr, il faut sélectionner beaucoup plus que quand les demandes émanent de personnes auxquelles on a été recommandé. Ce n’est pas très compliqué, ni très impliquant, d’envoyer une demande de devis à tous les blogueurs qu’on a identifié via Google… Quand j’étais à Paris, comme les demandes étaient essentiellement « locales » j’avais tendance à répondre à tout ou presque. Ici, forcément, ce ne peut pas être le cas… et c’est tant mieux 😉

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