L’auto-entrepreneur mystère…

Une histoire à épisodes qui m’a fait sourire, puis rire et finira probablement par m’agacer : il y a quelques mois, j’ai été contactée par une femme qui voulait lancer son activité en tant qu’auto-entrepreneur. Le mail ne correspondait pas à grand chose (ce n’était ni un nom, ni un prénom identifiable, genre « mail jetable ») et c’était simplement signé d’un prénom de femme.

La première fois, elle m’a demandé des conseils sur son lancement d’activité. Je ne pouvais pas vraiment lui répondre, puisque son métier n’a rien à voir avec le mien, qu’elle est salariée et me demandait comment gérer la relation avec son employeur (mais qui est-il, que fait-il et où ? Aucune allusion !).

La seconde fois, c’était la même adresse email, mais le message était signé d’un autre prénom de femme ! Elle venait ravie me donner « des nouvelles » (je ne savais pas les attendre aussi impatiemment) et me demander mon avis sur… la retraite des auto-entrepreneurs. Le nombre d’heures travaillées, les cotisations… Je me suis demandée si elle me prenait pour la conseillère du RSI, mais non, elle m’appelait bien par mon prénom, qu’elle n’avait pas modifié, ce qui m’a rassurée 😉 Je lui ai répondu poliment que je n’en savais rien, qu’il fallait voir cela auprès du RSI. Mais j’ai commencé mon mail simplement par « bonjour », même si l’idée m’a effleuré l’esprit de le faire suivre d’un point d’interrogation. Pas de nouvelles, de merci, rien. C’était en décembre.

Mais ce n’était pas fini ! Il y a deux semaines, elle est revenue à la charge ! Avec son premier prénom, et toujours avec des questions, sur son licenciement cette fois. Ah ? Elle veut se faire licencier ? Pourquoi, comment ? De quelle société ? Bref, j’ai laissé tomber, je n’ai pas répondu, mais je ne désespère pas qu’elle revienne d’ici quelques mois, pour me raconter sa réussite dans le lancement de fusées vers Mars !